Le mollosque est dangereux ?

Molluscum contagiosum est un grand nom pour une petite croissance de la peau. Bien qu’elle ne soit pas dangereuse, cette affection cutanée peut ne pas être très agréable à regarder. Le molluscum contagiosum est une petite excroissance indolore, blanchâtre, ferme, ressemblant à un bouton, qui peut se développer sur les organes génitaux, les fesses, le visage et le tronc. Il est plus fréquent chez les enfants, mais il peut toucher tous les groupes d’âge.

Dermatologist in white coat examining skin of patient in clinic

Causes

Molluscum contagiosum est causé par un virus de la famille des poxvirus. Les bosses durent généralement quelques mois mais peuvent parfois durer jusqu’à deux ans avant de disparaître spontanément.

Cette affection peut être transmise par contact de peau à peau ou de près, par le partage de serviettes, de vêtements, d’équipement de rasage, par les piscines et par le grattage de la zone affectée, etc. Cette affection cutanée peut être transmise sexuellement et apparaîtra dans la région génitale et anale. Cette affection cutanée peut être transmise sexuellement et apparaîtra dans la région génitale et anale. Évitez l’infection en pratiquant des rapports sexuels protégés ou en vous abstenant totalement de tout contact sexuel jusqu’à ce que l’épidémie ait été traitée ou se soit résorbée.

Traitement

Il n’y a pas de remède, mais les croissances de molluscum contagiosum finiront par disparaître d’elles-mêmes. Chez la plupart des gens, les lésions, ou excroissances, ont tendance à disparaître entre 6 et 12 mois. Parfois, cependant, il faut des années pour que l’infection disparaisse, ce qui est la principale raison pour laquelle les gens se font soigner.

Les excroissances peuvent être enlevées par un médecin. En fait, un médecin peut recommander que ces lésions soient enlevées pour limiter leur propagation à d’autres personnes. N’oubliez pas que le molluscum contagiosum est très contagieux.

Un médecin peut traiter ces lésions soit par cryothérapie (congélation), soit par chirurgie. L’ablation chirurgicale ou l’excision de ces lésions cutanées peut être douloureuse, de sorte qu’une anesthésie locale est généralement utilisée pour masquer la douleur. Lors de l’examen de suivi, si l’une des excroissances s’infecte, un antiseptique est utilisé pour traiter la zone locale, en prenant soin de ne pas propager le virus.

Le médecin peut également éliminer les lésions secondaires au molluscum contagiosum de deux autres manières : par grattage et au laser.

Deux types de médicaments différents peuvent être utilisés pour traiter le molluscum contagiosum. Premièrement, des médicaments topiques qui contiennent des rétinoïdes (comme la trétinoïne ou la Retin-A) peuvent être appliqués sur les lésions. Ensuite, des produits irritants contenant de l’acide salicylique ou de l’hydroxyde de potassium peuvent être appliqués sur les lésions pour les dissoudre au fil du temps.

Récurrence

Contrairement au virus de la varicelle, qui ne disparaît jamais vraiment et qui peut causer l’herpès zoster (zona) des années plus tard, le virus du molluscum contagiosum ne reste pas en place après la guérison. Toutefois, si vous entrez en contact avec une personne atteinte de molluscum contagiosum, vous pouvez être à nouveau infecté par le virus. Il n’existe aucune immunité contre le molluscum contagiosum.

Prévention

Chez les adultes, le mode de transmission le plus courant du molluscum contagiosum est le contact sexuel. Il est donc conseillé d’éviter les rapports sexuels avec une personne infectée par le molluscum contagiosum. Il est à noter que le molluscum contagiosum est considéré comme une infection sexuellement transmissible moins grave, mais il s’agit néanmoins d’une infection sexuellement transmissible.

Chez les enfants, il est difficile de prévenir la propagation du molluscum contagiosum, c’est pourquoi cette infection est beaucoup plus fréquente chez les enfants.

Quand consulter un médecin

Vous devez vérifier cette affection cutanée avec votre médecin de famille ou votre dermatologue.

Sources des articles (certains en anglais)

  1. Silverberg NB. Molluscum Contagiosum pédiatrique. Médicaments pédiatriques. 2003;5(8):505-512. doi:10.2165/00148581-200305080-00001
  2. Tyring SK. Molluscum contagiosum : l’importance d’un diagnostic et d’un traitement précoces. American Journal of Obstetrics and Gynecology. 2003;189(3). doi:10.1067/s0002-9378(03)00793-2
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