Les allergies alimentaires sont courantes et toucheront presque tout le monde à un moment ou à un autre de leur vie. Elles comprennent les fruits, dont certains ont une forte propension au syndrome d’allergie orale (SAO), une réaction croisée entre certains pollens et fruits que l’organisme reconnaît comme étant identiques.
Le seul fruit qui se distingue par sa capacité à provoquer une allergie est la mangue (Mangifera indica
). Fruit national de l’Inde, du Pakistan et des Philippines, la mangue est cultivée sur un arbre qui appartient à la famille des anacardiacées. Il s’agit de la même famille de plantes qui comprend le sumac vénéneux, le sumac vénéneux et le sumac vénéneux.
Cette distinction peut non seulement rendre la consommation de mangue problématique pour certaines personnes, mais elle peut aussi parfois être carrément dangereuse.
Mangue et syndrome d’allergie orale
Le syndrome d’allergie buccale est une allergie simple qui survient presque immédiatement après avoir mangé un fruit frais et qui se résorbe généralement sans traitement en quelques minutes.
Le syndrome d’allergie orale résulte de la similitude des protéines présentes dans les mangues et les pollens (le plus souvent du pollen de bouleau ou d’armoise). Curieusement, une allergie au latex peut également provoquer des symptômes de SVO en mangeant de la mangue, une condition appelée syndrome du fruit du latex.
Le diagnostic du SVO est généralement posé à l’aide de tests cutanés pour confirmer s’il y a une réaction croisée entre la mangue et les allergènes couramment associés.
Le SVO n’est généralement pas considéré comme une maladie grave car la salive dans la bouche d’une personne est généralement capable de décomposer l’allergène assez rapidement. En tant que telle, toute réaction se limite généralement à la bouche et/ou aux lèvres.
Toutefois, en raison du risque relativement faible d’une réaction plus grave, il est conseillé aux personnes allergiques à la mangue d’éviter toutes les formes crues du fruit. Les fruits cuits posent rarement un problème.
Dermatite de contact
Un autre type de réaction qui peut se produire suite à la consommation de mangue est ce qu’on appelle une dermatite de contact, qui est due spécifiquement à une substance présente dans les plantes de la famille des Anacardiaceae appelée urushiol.
Dans la mangue, l’urushiol est présent en forte concentration dans la peau et dans le fruit juste sous la peau. Chez la plupart des gens, le contact avec l’urushiol provoque une réaction allergique de la peau. Dans le cas de la mangue, l’allergie peut ne pas être aussi courante que, par exemple, le sumac vénéneux ou le sumac vénéneux, mais, dans certains cas, elle peut être tout aussi profonde.
Cette réaction, qui ressemble à une éruption de sumac vénéneux, se produit le plus souvent sur le visage dans les heures qui suivent la consommation du fruit et peut durer plusieurs jours. L’éruption se présente sous la forme de petites cloques qui démangent et qui peuvent parfois suinter.
Bien que ce type d’allergie à la mangue ne soit pas particulièrement dangereux ou mortel, il peut être inconfortable et gênant. Le traitement, lorsqu’il est nécessaire, consiste en un corticostéroïde topique ou oral, selon la gravité des symptômes.
Le diagnostic peut être établi en fonction de l’apparition de l’éruption cutanée. Il n’est généralement pas nécessaire de procéder à des tests. Si la réaction est particulièrement grave, des tests épicutanés peuvent être utilisés pour confirmer si la mangue est effectivement la cause de l’éruption.
Anaphylaxie
Dans de rares cas, une réaction allergique grave peut résulter de la consommation d’une mangue. Connue sous le nom d’anaphylaxie, la réaction se produit généralement dans les minutes qui suivent la consommation du fruit et peut inclure :
- Difficulté à respirer
- Sifflant
- Ruches
- Gonflement du visage
- L’étroitesse de la gorge
- Nausées
- Vomissements
- Douleurs abdominales
- Serrage de la poitrine
- Diarrhée
- Étourdissements
- Évanouissement
- Un rythme cardiaque rapide
- Un sentiment de malheur imminent
Dans certains cas, l’état de la personne peut se détériorer rapidement et entraîner un coma, un choc, un arrêt cardiaque ou respiratoire, voire la mort.
Il convient de demander des soins d’urgence, sans exception, si une personne a une réaction soudaine et grave à la mangue.
Les personnes qui ont éprouvé de graves symptômes allergiques après avoir mangé des noix de cajou ou des pistaches doivent également éviter la mangue en raison d’une éventuelle réaction croisée. Les personnes à risque d’anaphylaxie devraient toujours avoir sur elles de l’épinéphrine injectable (comme l’EpiPen) en cas d’exposition accidentelle à la mangue ou à toute substance à réaction croisée.
Sources des articles (certains en anglais)
- Académie américaine d’asthme et d’immunologie des allergies. Syndrome d’allergie orale (OAS) ou syndrome du fruit du pollen (PFS).
- Ukleja-Sokołowska N, Gawrońska-Ukleja E, Lis K, Żbikowska-Gotz M, Sokołowski Ł, Bartuzi Z. Réaction anaphylactique chez un patient allergique à la mangue. Allergy Asthma Clin Immunol. 2018;14:78. doi:10.1186/s13223-018-0294-1
Lectures complémentaires
- Sareen R, Shah A. Hypersensibilité à la mangue fruitée. Allergie à l’Asia Pac. 2011;1(1):43-49. doi:10.5415/apallergy.2011.1.1.43