ConZip (Tramadol) : Utilisations, effets secondaires, précautions

ConZip (tramadol) est un analgésique opioïde synthétique utilisé pour traiter la douleur modérée à modérément sévère chez les adultes et les adolescents de 12 ans et plus. ConZip et d’autres marques de tramadol (par exemple, Ryzolt, Ultram) appartiennent à la classe des médicaments connus sous le nom d’agonistes opiacés partiels, ce qui signifie qu’ils se lient aux récepteurs opioïdes dans le cerveau pour soulager la douleur.

Le tramadol peut avoir une place utile dans votre régime de traitement, mais il est essentiel que vous soyez pleinement informé sur ce médicament avant de l’utiliser en raison du risque d’effets secondaires dangereux et mettant la vie en danger. La Drug Enforcement Administration américaine a inscrit le Tramadol à l’annexe IV des substances contrôlées

en août 2014 en raison du risque de dépendance et d’overdose.

ConZip se présente sous forme de capsules à libération prolongée et est également disponible en tant que générique. Il existe également des comprimés génériques et des comprimés à libération prolongée, ainsi qu’une crème topique appelée EnovaRX-Tramadol.

Utilise

ConZip diminue la capacité du corps à ressentir la douleur. Son fonctionnement est similaire à celui de la morphine, mais ConZip est environ dix fois moins puissant.

ConZip est utilisé pour les douleurs modérées à modérément sévères, telles que les douleurs neuropathiques (douleurs nerveuses) ou les douleurs liées à l’arthrose. Il peut également être prescrit pour les douleurs lombaires ou la polyarthrite rhumatoïde.

Les comprimés génériques de tramadol à libération immédiate peuvent être utilisés pour les douleurs aiguës, tandis que les capsules et comprimés à libération prolongée sont généralement réservés aux patients souffrant de douleurs chroniques qui nécessitent un traitement continu.

La prescription topique EnovaRX-Tramadol peut être prescrite aux personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques.

Le tramadol n’est pas approuvé pour les enfants de moins de 12 ans, car ils courent un plus grand risque de souffrir de problèmes respiratoires induits par le médicament et de mourir que les enfants plus âgés et les adultes.

Utilisations non indiquées sur l’étiquette

Le tramadol est parfois utilisé en dehors des indications du label comme traitement de l’éjaculation précoce, mais le risque de dépendance signifie qu’il ne constitue pas une option de traitement à long terme.

Avant de prendre

ConZip n’est pas un traitement de première intention pour la douleur car il comporte des risques très sérieux d’addiction, d’overdose et de décès. Le médicament n’est prescrit qu’en deuxième ligne ou comme traitement alternatif après que d’autres options médicamenteuses, telles que les analgésiques non opiacés, se sont révélées inefficaces ou inadéquates pour gérer la douleur.

Tous les opioïdes comportent des risques d’accoutumance, d’abus et de mauvais usage, même aux doses recommandées. Mais par rapport aux opioïdes à libération immédiate, il existe un risque accru d’overdose et de décès avec les opioïdes à libération prolongée comme ConZip, en raison des quantités plus importantes de tramadol qu’ils contiennent.

Les capsules à libération lente permettent une absorption plus progressive du médicament et des pics de concentration sanguine plus faibles que les comprimés génériques à libération lente, de sorte que ConZip ou les capsules génériques peuvent être préférées aux comprimés.

Comme pour toutes les substances réglementées de l’annexe IV aux États-Unis, vous pouvez obtenir un maximum de cinq renouvellements par période de six mois après la première prescription. Une fois que vous avez atteint cette limite ou le délai de six mois (quel que soit le nombre de renouvellements), vous devez obtenir une nouvelle ordonnance de votre prestataire de soins.

Parlez à votre médecin de tous les médicaments, suppléments et vitamines que vous prenez actuellement. Si certains médicaments présentent des risques d’interaction mineurs, d’autres peuvent carrément contre-indiquer leur utilisation ou inciter à réfléchir soigneusement pour savoir si les avantages du traitement l’emportent sur les inconvénients dans votre cas.

Précautions et contre-indications

ConZip peut avoir des effets secondaires graves et potentiellement mortels, notamment une dépression respiratoire (respiration lente et inefficace). Votre médecin voudra donc faire un bilan complet de votre santé physique et mentale avant de vous le prescrire.

N’oubliez pas d’informer votre médecin de tout antécédent personnel ou familial d’alcoolisme ou de toxicomanie ou de toute affection respiratoire.

Le tramadol ne doit pas être utilisé si l’une des conditions suivantes s’applique :

• • Allergie ou hypersensibilité : Ne prenez pas de tramadol si vous avez une allergie ou une hypersensibilité connue au tramadol ou à d’autres opioïdes.
  • Facteurs de risque de dépression respiratoire (adolescents) : Les personnes âgées de 12 à 18 ans qui présentent des facteurs de risque supplémentaires, tels que les conditions associées à l’hypoventilation (respiration inadéquate), ne doivent pas prendre de tramadol. Cela inclut les personnes qui se remettent d’une opération chirurgicale et celles qui souffrent d’apnée obstructive du sommeil, d’obésité, de maladie pulmonaire grave, de maladie neuromusculaire, ou toute personne qui prend d’autres médicaments pouvant provoquer des effets dépressifs respiratoires.
  • Amygdalectomie ou adénoïdectomie avant l’âge de 18 ans : le tramadol n’est pas approuvé pour gérer la douleur après l’ablation chirurgicale des amygdales et/ou des adénoïdes chez les personnes de moins de 18 ans.
  • Grossesse : L’utilisation pendant la grossesse peut entraîner un sevrage néonatal des opioïdes, qui peut mettre la vie du nourrisson en danger s’il n’est pas reconnu et traité.
  • Allaitement : Le tramadol n’est pas non plus recommandé pour les mères qui allaitent, car le médicament peut être transmis par le lait maternel, ce qui peut entraîner des troubles respiratoires chez les nourrissons.
  • Dépression respiratoire préexistante : Si vous souffrez d’une dépression respiratoire préexistante, l’utilisation d’opioïdes augmente le risque d’arrêt respiratoire et de décès.
  • Obstruction gastro-intestinale : Ne prenez pas de tramadol si vous souffrez d’une obstruction gastro-intestinale connue ou suspectée, notamment sous forme d’iléus paralytique (absence de mouvement dans les intestins).
  • Utilisation d’inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : Ne prenez pas de tramadol si vous avez pris des IMAO, tels que Nardil (phénelzine), Parnate (tranylcypromine) ou Zyvox (linézolide), au cours des 14 derniers jours. Cette interaction dangereuse peut entraîner des complications mortelles telles que le syndrome sérotoninergique (trop de sérotonine dans votre système) ou une toxicité opioïde pouvant conduire à une dépression respiratoire ou à un coma.
  • Risque de suicide : Le tramadol ne doit pas être utilisé chez les patients qui sont suicidaires ou qui ont des antécédents de pensées suicidaires. Des analgésiques non narcotiques doivent être utilisés à la place.

Il existe d’autres circonstances médicales qui peuvent rendre la prise de ConZip risquée ou en interdire l’utilisation, notamment

• Antécédents personnels ou familiaux de dépendance ou d’abus de substances : Les risques d’addiction, d’abus et de mauvaise utilisation augmentent pour les personnes qui sont sujettes à la toxicomanie. Votre médecin peut décider de ne pas vous prescrire de tramadol en raison de ces risques supplémentaires, ou un conseil et un suivi attentif peuvent être nécessaires pour tenter de prévenir l’abus de drogues et les surdoses.
• Asthme : Les personnes souffrant d’asthme bronchique aigu ou grave sont exposées à un risque de détresse respiratoire. Si vous souffrez d’asthme, ne prenez pas de tramadol dans un environnement non surveillé ou sans équipement de réanimation.
• Maladie pulmonaire chronique : Les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou de cor pulmonaire (insuffisance cardiaque du côté droit), et ceux qui ont une réserve respiratoire réduite, une hypoxie (manque d’oxygène) ou une hypercapnie (excès de dioxyde de carbone), sont exposés à un risque accru de problèmes respiratoires, notamment d’apnée (pauses dans la respiration) – même lorsque ConZip est pris aux doses recommandées.

Autres agonistes opioïdes partiels

La forme active du tramadol est le O-desméthyltramadol (M1), qui agit partiellement sur les récepteurs opioïdes. Parmi les autres agonistes opioïdes partiels, on peut citer

• Sublocade (buprénorphine)
• Butorphanol
• Pentazocine

Les agonistes opioïdes complets, tels que la morphine, la codéine (la codéine est métabolisée en morphine) et OxyContin (oxycodone), se lient plus fermement aux récepteurs opioïdes pour des effets plus importants.

Types d’opioïdes utilisés pour le soulagement de la douleur chronique

Dosage

En raison des risques d’accoutumance que présente ConZip, il est important d’utiliser la dose efficace la plus faible pour la durée la plus courte possible, comme le recommande votre médecin.

ConZip est disponible en gélules de 100, 200 et 300 milligrammes (mg). Le tramadol générique peut également être prescrit sous forme de comprimé de 50 mg à libération immédiate ou de comprimé de 100, 200 ou 300 mg à libération prolongée.

La crème topique se présente sous la forme d’une poudre qui est mélangée à une base pour l’application ; le mélange est généralement effectué par un médecin ou un pharmacien.

La dose de départ pour le tramadol à libération prolongée est de 100 mg. Elle peut être augmentée par paliers de 100 mg tous les cinq jours jusqu’à une dose quotidienne maximale de 300 mg.

La demi-vie du tramadol dans le sang est généralement comprise entre cinq et neuf heures, et même plus longue pour les personnes qui ont pris plusieurs doses. C’est le temps qu’il faut à la moitié d’une dose pour être inactivée par l’organisme. L’élimination complète prend environ cinq à six fois plus de temps que la demi-vie.

Si vous oubliez une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez. S’il est presque temps de prendre la dose suivante, sautez la dose oubliée. Ne prenez pas deux doses ou vous risquez de faire une overdose.

Si vous prenez trop de tramadol, consultez un médecin d’urgence. Les symptômes d’une overdose de Tramadol comprennent une diminution de la taille de la pupille, des difficultés respiratoires, des problèmes pour rester éveillé, une perte de conscience, un coma, une crise cardiaque ou une attaque.

Appelez les secours d’urgence, même si vous n’êtes pas sûr de devoir le faire. Les overdoses de tramadol peuvent être traitées avec Narcan si elles sont détectées suffisamment tôt.

Tous les dosages indiqués sont ceux du fabricant du médicament. Vérifiez votre ordonnance et parlez à votre médecin pour vous assurer que vous prenez la bonne dose.

Modifications

La dépression respiratoire est plus probable chez les patients âgés, fragiles ou affaiblis, car ils peuvent ne pas éliminer le médicament aussi rapidement que les personnes plus jeunes et en meilleure santé. Il existe également un risque dangereux d’interactions médicamenteuses pour les personnes âgées qui prennent d’autres médicaments.

Les risques de sédation et de dépression respiratoire sont également accrus chez les personnes souffrant de traumatismes crâniens, de tumeurs cérébrales ou d’une pression intracrânienne accrue.

Tous ces patients devront peut-être continuer à prendre des doses plus faibles de ConZip et devront être suivis de plus près lors des doses initiales ou si la dose est augmentée.

Il en va de même pour les personnes qui, simplement en raison de leur génétique, traitent le tramadol plus lentement. On estime qu’environ 7 % des personnes sont de « mauvais métaboliseurs » du tramadol, ce qui signifie qu’il leur faut plus de temps pour le décomposer. Par conséquent, ils ont un médicament plus actif dans leur sang pendant plus longtemps. Ces personnes sont particulièrement à risque si elles prennent d’autres médicaments qui réduisent davantage l’action des enzymes qui décomposent le tramadol.

Et tout comme il y a des personnes dont la génétique provoque un métabolisme lent du médicament, jusqu’à 10 % des personnes sont des « métaboliseurs ultra-rapides » inhérents au médicament, ce qui signifie qu’elles convertissent le tramadol en son métabolite actif plus rapidement et plus complètement. Cette conversion rapide se traduit par des taux sanguins de médicament plus élevés que prévu, ce qui peut entraîner une dépression respiratoire mortelle ou potentiellement mortelle ou des signes d’overdose.

Les métaboliseurs pauvres et rapides du tramadol peuvent avoir besoin d’ajuster leur dosage ou d’arrêter complètement de prendre le médicament.

Comment prendre et conserver

Prenez ConZip avec un verre d’eau aux heures prévues. Vous pouvez le prendre avec ou sans nourriture.

Il est important d’avaler les comprimés de tramadol entiers et surtout de ne pas les fractionner, les mâcher, les écraser, les dissoudre, les sniffer ou les injecter à libération prolongée. Le fait de briser le comprimé peut entraîner la libération d’une trop grande quantité de médicament dans votre système en une seule fois, ce qui pourrait entraîner une surdose ou la mort.

Prenez votre médicament exactement comme indiqué pour rester aussi sûr que possible.

Conservez le médicament à température ambiante, idéalement entre 68 et 77 degrés F. Gardez-le à l’écart des autres médicaments et hors de portée des enfants.

L’ingestion accidentelle d’une seule dose de ConZip peut entraîner une overdose mortelle.

Effets secondaires

Le tramadol est généralement bien toléré lorsqu’il est pris correctement. Les effets secondaires sont généralement temporaires, mais il existe un risque d’effets indésirables très graves qui peuvent être mortels. Informez votre médecin si vous avez des effets secondaires pendant que vous prenez du tramadol, surtout s’ils sont graves.

Commun

Parmi les effets secondaires courants, on peut citer

• Nausées
• Constipation
• Bouche sèche
• La somnolence
• Étourdissements
• Vomissements
• Maux de tête

Sévère

Demandez une aide médicale d’urgence si vous présentez l’un des symptômes suivants pendant que vous prenez ConZip :

• Respiration ralentie
• L’essoufflement
• Un rythme cardiaque rapide
• Douleurs thoraciques
• Gonflement du visage, de la langue ou de la gorge
• Réactions cutanées
• Somnolence extrême
• La légèreté lors des changements de poste
• Sentiment d’évanouissement
• Température corporelle élevée
• Difficulté à marcher
• Muscles raides inexpliqués
• Changements mentaux, tels que la confusion ou l’agitation
• Saisies
• Oedème de Quincke (gonflement de liquide sous la peau)
• Pensées ou actions suicidaires

N’arrêtez pas de prendre ce médicament soudainement sans en parler d’abord à votre médecin. Vous devrez peut-être réduire progressivement le médicament en le surveillant de près pour éviter le sevrage.

Les symptômes de sevrage sont les suivants

• L’agitation
• Douleurs musculaires et osseuses
• Insomnie
• Diarrhée
• Vomissements
• Des bouffées de froid à donner la chair de poule
• Mouvements de jambes

Combien de temps dure le retrait du Tramadol ?

Avertissements et interactions

Un rapport gouvernemental de 2015 a montré une forte augmentation des visites aux urgences en raison de l’abus de tramadol entre 2005 et 2011. Même à des doses prescrites, ce médicament peut créer une dépendance.

Si vous pensez que vous devenez dépendant du tramadol ou que vous en prenez plus que vous ne le devriez pour obtenir l’effet souhaité, consultez votre médecin ou un travailleur social pour savoir comment vous sevrer du médicament et chercher des solutions de rechange pour soulager la douleur.

Outre les risques d’accoutumance, d’autres problèmes de santé graves peuvent survenir pendant la prise de ConZip, notamment

• • Syndrome sérotoninergique : en plus de ses actions sur les récepteurs opioïdes, le tramadol affecte la quantité de sérotonine, un neurotransmetteur, dans votre système. Il peut y avoir un excès de sérotonine, surtout si le tramadol est combiné avec d’autres médicaments qui affectent la sérotonine. Le syndrome sérotoninergique peut mettre la vie en danger, c’est pourquoi vous devez consulter un médecin d’urgence si vous le suspectez. Les symptômes comprennent la rigidité musculaire, la confusion et un rythme cardiaque rapide.
  • Convulsions : La prise de tramadol peut provoquer des crises d’épilepsie, en particulier à des doses supérieures aux doses recommandées et chez les patients épileptiques, ayant des antécédents de crises d’épilepsie ou présentant des conditions qui les exposent au risque de crises (comme un traumatisme crânien, des troubles métaboliques ou un sevrage de l’alcool ou de la drogue). Le risque de crise augmente également si vous prenez d’autres médicaments qui réduisent le seuil de crise en plus de ConZip.
  • Insuffisance surrénale : Les opioïdes peuvent entraîner cet état dans lequel les glandes surrénales ne produisent pas assez de certaines hormones. Les symptômes ont tendance à aller et venir et comprennent des douleurs abdominales, des étourdissements, une fatigue extrême et une perte de poids. Si une insuffisance surrénale est diagnostiquée, vous devrez être lentement sevré de ConZip.
  • Hypotension sévère (hyp otension) : l’hypotension peut commencer par des étourdissements et une faiblesse. Si elle est suffisamment grave, elle peut entraîner des lésions cardiaques ou cérébrales si elle tombe trop bas. Vous devrez être surveillé de près si cela se produit et vous devrez peut-être arrêter de prendre du tramadol.

ConZip peut également altérer les capacités mentales ou physiques et affecter votre capacité à conduire une voiture. Évitez les activités dangereuses jusqu’à ce que vous sachiez comment le médicament vous affecte.

Le tramadol interagit également avec de nombreux autres médicaments, ce qui peut entraîner des interactions mortelles, notamment des problèmes respiratoires, la sédation et le coma. Votre médecin évaluera les avantages et les inconvénients de votre régime médicamenteux et pourra envisager de modifier vos autres prescriptions ou de vous surveiller de près si vous devez prendre du tramadol.

Discutez avec votre médecin de tous les médicaments et compléments que vous prenez, envisagez de prendre ou envisagez d’arrêter de prendre, afin qu’ils puissent être adaptés pour prévenir les interactions dangereuses. (N’oubliez pas que certains médicaments peuvent rester dans votre organisme pendant un certain temps après que vous avez cessé de les prendre).

Antidépresseurs et médicaments contre l’anxiété

Les médicaments utilisés pour traiter la dépression, l’anxiété, les troubles paniques ou l’insomnie peuvent interagir avec le tramadol et augmenter le risque de dépression respiratoire et/ou de syndrome sérotoninergique. Ces médicaments comprennent :

• • Benzodiazépines : Il n’est pas recommandé de prendre du tramadol avec des benzodiazépines – Xanax (alprazolam), Klonopin (clonazépam), Valium (diazépam), Ativan (lorazépam), Halcion (triazolam) – sauf si les autres options de traitement sont inefficaces. Cette combinaison de médicaments augmente le risque de sédation extrême, de dépression respiratoire, de coma et de décès.
  • Inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (ISRS) : Les antidépresseurs tels que le Prozac (fluoxétine) et le Paxil (paroxétine) bloquent le CYP2D6, une enzyme qui joue un rôle dans le métabolisme du tramadol. Cette interaction augmente les concentrations sanguines de tramadol tout en diminuant l’odesméthyltramadol (M1), ce qui réduit les effets thérapeutiques du médicament. Les doses de tramadol peuvent devoir être ajustées et une surveillance attentive est nécessaire.
  • Inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) : Les antidépresseurs qui affectent également la sérotonine et la noradrénaline, tels que Cymbalta (duloxétine) ou Effexor (venlafaxine), augmentent également le risque de syndrome sérotoninergique lorsqu’ils sont pris avec le tramadol.
  • Wellbutrin (bupropion) : Ce médicament utilisé pour la dépression ou pour arrêter de fumer est également un inhibiteur du CYP2D6. Les doses de tramadol peuvent devoir être ajustées et vous devrez être surveillé attentivement pour détecter les effets indésirables dangereux, notamment la détresse respiratoire et la sédation, surtout si vous arrêtez de prendre du Wellbutrin.
  • Autres antidépresseurs : En plus des ISRS et des IRSN, les antidépresseurs tricycliques (TCA) et les antidépresseurs Remeron (mirtazapine) ou Oleptro (trazodone) affectent également la sérotonine et augmentent le risque de syndrome sérotoninergique. Une surveillance attentive des signes du syndrome sérotoninergique est nécessaire.

Dépresseurs du système nerveux central (SNC)

La combinaison du tramadol avec des dépresseurs du SNC augmente le risque de sédation extrême, ainsi que le ralentissement dangereux du rythme cardiaque et de la respiration qui peut conduire au coma et à la mort. Les dépresseurs du SNC comprennent :

• Alcool
• Sédatifs/hypnotiques
• Anxiolytiques
• Tranquillisants
• Relaxants musculaires
• Anesthésie générale
• Antipsychotiques
• Autres opiacés

Les agonistes/antagonistes mixtes et autres analgésiques opioïdes agonistes partiels, tels que Sublocade (buprénorphine), butorphanol, nalbuphine et pentazocine, peuvent également réduire l’effet analgésique de ConZip et entraîner des symptômes de sevrage.

Médicaments cardiovasculaires

Les effets des anticoagulants, des médicaments contre l’hypertension et ceux utilisés pour les problèmes cardiaques peuvent être modifiés lorsqu’ils sont pris avec du tramadol. Ces médicaments cardiovasculaires comprennent :

• Coumadin (warfarine) : Dans de rares cas, les effets de cet anticoagulant peuvent être altérés, notamment le temps de coagulation. Une surveillance est nécessaire et les doses de warfarine ou de tramadol peuvent devoir être ajustées.
• Diurétiques : Les opioïdes peuvent provoquer la libération d’hormones qui réduisent l’efficacité des diurétiques. Il est nécessaire de surveiller le débit urinaire et la tension artérielle et d’augmenter le dosage du diurétique.
• Médicaments pour le cœur : La cardioquine (quinidine) utilisée pour traiter les arythmies (battements cardiaques irréguliers) est également un inhibiteur du CYP2D6. Il existe également un risque de toxicité du Digitek (digoxine) utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque et les arythmies lorsqu’il est combiné avec le tramadol. Les doses du médicament pour le cœur ou du tramadol peuvent devoir être ajustées, et vous devrez être surveillé attentivement pour détecter les effets indésirables dangereux ou la toxicité.

Médicaments contre les infections

Les médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes, fongiques ou virales peuvent interagir avec le tramadol et vous devrez peut-être être suivi de près pendant que vous prenez les deux médicaments.

• Les antibiotiques macrolides : L’érythrocine (erythromycine) et d’autres antibiotiques macrolides bloquent le CYP3A4, un L’enzymethat aide à métaboliser le tramadol, ce qui augmente les niveaux sanguins du médicament. Après l’arrêt de l’érythrocine, la concentration de tramadol diminue. Si vous prenez les deux médicaments, vous devrez être suivi de près pour détecter les crises d’épilepsie, le syndrome sérotoninergique et les signes de dépression respiratoire.
• Nizoral (kétoconazole) : Ce médicament antifongique inhibe également le CYP3A4, ce qui augmente les niveaux de tramadol dans le sang. Une surveillance attentive est nécessaire.
• Norvir (ritonavir) : Ce médicament inhibiteur de la protéase (IP) utilisé pour traiter le VIH bloque également le CYP3A4, ce qui augmente les niveaux sanguins de tramadol. Une surveillance attentive est nécessaire.
• Rifadin (rifampicine) : Ce médicament utilisé pour la tuberculose (TB) est également un inducteur de CYP3A4 qui diminue les concentrations sanguines de tramadol, ce qui le rend moins efficace. L’ajout d’un inducteur de CYP3A4 pendant la prise de tramadol peut également provoquer des symptômes de sevrage en raison de la réduction de la puissance.

Autres médicaments

Il existe de nombreux autres types de médicaments qui peuvent interagir avec le tramadol, tels que les médicaments contre les allergies, les crises d’épilepsie et les migraines. En voici quelques-uns :

• • Anticholinergiques : l’utilisation du tramadol en même temps que des médicaments anticholinergiques, y compris les antihistaminiques de première génération tels que Benadryl (diphenhydramine) et Ditropan (oxybutynine) pour la vessie hyperactive, peut augmenter le risque de rétention urinaire et/ou de constipation sévère, qui peut entraîner un manque de mouvement des intestins. Une surveillance de la rétention urinaire ou du manque de mobilité est nécessaire.
  • Médicaments anti-convulsions : Le tégrétol (carbamazépine) et la dilantine (phénytoïne) sont des inducteurs du CYP3A4 qui diminuent les concentrations sanguines de tramadol, ce qui rend le tramadol moins efficace. Le tramadol peut également augmenter le risque de crises d’épilepsie, ce qui peut rendre ces médicaments moins efficaces. Si vous arrêtez de prendre les médicaments contre les crises, la concentration sanguine de tramadol augmentera et le risque d’effets secondaires dangereux augmentera.
  • Autres médicaments sérotoninergiques : En plus des antidépresseurs, les médicaments qui augmentent le risque de syndrome sérotoninergique comprennent les triptans tels que le Maxalt (rizatriptan) utilisé pour les migraines, les antagonistes des récepteurs 5-HT3 (bloqueurs de sérotonine) tels que l’Aloxi (injection de palonosétron) utilisé pour prévenir les nausées et les vomissements pendant la chimiothérapie, et l’Anafranil (clomipramine) utilisé pour traiter les troubles obsessionnels compulsifs.

S’il est pris avec des substances à usage récréatif ou contrôlé, comme l’alcool, les narcotiques, les anesthésiques, les tranquillisants et les sédatifs, le tramadol peut affecter la respiration – et même provoquer un arrêt de la respiration.

Combien de temps le Tramadol reste-t-il dans votre organisme ?

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