Ce que vous pouvez attendre d’un massage shiatsu

Le shiatsu est un type de thérapie de massage qui a été principalement développé au Japon. Son nom est dérivé du terme japonais « pression des doigts », il consiste à appliquer une pression sur des points spécifiques du corps, en se déplaçant d’un point à l’autre selon une séquence rythmique.

Woman having shiatsu preformed on her

Si le shiatsu est issu de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), il est aujourd’hui couramment pratiqué dans le monde entier. Il existe également d’innombrables gadgets, comme des fauteuils de massage, des masseurs pour le dos et la nuque, et des coussins dont on dit qu’ils simulent le shiatsu.

Comment fonctionne le shiatsu ?

Comme pour l’acupression, les praticiens du shiatsu appliquent une pression sur des points du corps que l’on pense être reliés à des voies appelées « méridiens ».

En stimulant ces points, ces thérapeutes visent à favoriser la circulation de l’énergie vitale (également appelée « chi ») et à faciliter la guérison. Selon les principes de la MTC, les blocages dans le flux du chi peuvent contribuer à un large éventail de maladies.

Comment se sent le shiatsu ?

Lorsqu’ils pratiquent le shiatsu, les thérapeutes appliquent une pression profonde en utilisant leurs doigts, leurs pouces et/ou leurs paumes dans une séquence continue. Les doigts sont utilisés pour appliquer la pression, et chaque point est généralement maintenu pendant deux à huit secondes.

Dans certains cas, les points de pression stimulés pendant le shiatsu peuvent être sensibles mais ne doivent pas faire mal. Les gens décrivent souvent cette sensibilité comme une « bonne douleur ».

Faites savoir à votre massothérapeute si vous ressentez un malaise ou une douleur pendant votre massage. Il pourra ajuster la pression pour rendre le massage plus confortable pour vous.

Le shiatsu se fait généralement sur une table de massage basse ou sur un tapis posé au sol. Bien que la séquence soit souvent similaire à celle des autres types de massage, aucune huile de massage n’est utilisée, de sorte qu’il est généralement effectué avec le client entièrement vêtu de vêtements amples et confortables.

Utilisations du shiatsu

Le shiatsu est souvent utilisé pour réduire le stress et protéger contre les problèmes de santé liés au stress. En outre, on dit que le shiatsu favorise la guérison dans des conditions telles que :

  • Anxiété
  • Arthrite
  • Le mal de dos
  • Constipation
  • Maux de tête
  • Insomnie
  • Problèmes menstruels
  • Douleurs au cou et aux épaules
  • Le syndrome prémenstruel
  • Sciatica
  • Problèmes de sinus

On dit aussi que le shiatsu augmente l’énergie, favorise la récupération après une blessure et stimule le système digestif.

Si vous envisagez de recourir à un type quelconque de massothérapie (y compris le shiatsu) pour gérer un problème de santé, assurez-vous d’en parler d’abord à votre prestataire de soins de santé primaires pour savoir si cela vous convient.

Les bienfaits du shiatsu

La recherche sur les effets du shiatsu sur la santé est assez limitée, mais il existe des preuves qu’il peut offrir certains avantages.

Certaines recherches indiquent également que le shiatsu est prometteur dans le traitement de certaines affections douloureuses. Dans un rapport publié dans Manual Therapy

en 2015, par exemple, il a été constaté que le shiatsu améliorait l’intensité de la douleur et la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie.

Pour ce rapport, les chercheurs ont analysé des essais cliniques publiés précédemment sur le massage pour la fibromyalgie. Leur analyse a déterminé que le shiatsu améliorait la douleur, le seuil de douleur à la pression, la fatigue, le sommeil et la qualité de vie.

Sécurité et effets secondaires

Bien que le shiatsu soit généralement considéré comme sûr lorsqu’il est pratiqué par un professionnel qualifié, certaines personnes doivent faire preuve de prudence et consulter un médecin avant de recevoir du shiatsu.

Par exemple, on craint que le shiatsu puisse avoir des effets nocifs chez les personnes suivantes

  • Femmes enceintes
  • Les patients qui ont récemment subi une chimiothérapie ou une radiothérapie
  • Les personnes atteintes d’ostéoporose, de maladies cardiaques et de troubles de la coagulation sanguine.

De plus, le shiatsu ne doit pas être pratiqué directement sur des ecchymoses, une inflammation de la peau, des blessures non cicatrisées, des tumeurs, une hernie abdominale ou des zones de fractures récentes. Les personnes portant des endoprothèses jambières doivent éviter le massage abdominal.

Le shiatsu doit également être évité immédiatement après l’opération, ainsi que par les personnes souffrant de maladies infectieuses de la peau, d’éruptions cutanées ou de plaies ouvertes.

Laisser le stress s’installer sans contrôle peut avoir un impact sur votre santé, augmentant le risque de problèmes de santé allant de l’insomnie aux maladies cardiaques. La bonne nouvelle est que certaines stratégies, comme le shiatsu, peuvent compenser les effets négatifs du stress et aider à soulager les maux et la douleur.

Le shiatsu n’est qu’un des nombreux types de travail corporel. Découvrez d’autres formes de massage populaires, telles que le massage des tissus profonds, le massage thaïlandais, le massage aux pierres chaudes et le massage aromathérapique.

Sources des articles (certains en anglais)

  1. Robinson N, Lorenc A, Liao X. The evidence for Shiatsu : a systematic review of Shiatsu and acupressure. BMC Complement Altern Med. 2011;11:88. doi:10.1186/1472-6882-11-88
  2. Langevin HM, Yandow JA. Relation entre les points et méridiens d’acupuncture et les plans de tissu conjonctif. Anat. Rec. 2002;269(6):257-65. doi:10.1002/ar.10185
  3. Dashtdar M, Dashtdar MR, Dashtdar B, Kardi K, Shirazi MK. Le concept de vent dans la médecine traditionnelle chinoise. J Pharmacopuncture. 2016;19(4):293-302. doi:10.3831/KPI.2016.19.030
  4. Yuan SL, Matsutani LA, Marques AP. Efficacité des différents styles de massothérapie dans la fibromyalgie : une revue systématique et une méta-analyse. Man Ther. 2015;20(2):257-264. doi:10.1016/j.math.2014.09.003
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