SMAS Facelift : Système aponévrotique sous-musculaire

La rhytidectomie SMAS, également appelée lifting SMAS, est une procédure chirurgicale qui cible les deux tiers inférieurs du visage. Elle est pratiquée pour remédier au relâchement de la peau, à l’excès de graisse, aux bajoues et à la perte de volume des joues. Elle est moins invasive qu’un lifting ordinaire, qui cible la peau superficielle du visage, et la récupération est plus rapide.

Le SMAS (système musculaire aponévrotique superficiel) est une couche de tissu située en profondeur dans la peau et le tissu sous-cutané. C’est l’une des structures de soutien les plus importantes du visage. La manipulation de cette structure anatomique modifie l’apparence du visage.

Plastic surgeon touching woman's face

Le lifting du SMAS

Lorsque la peau de votre visage commence à vieillir, il y a une perte d’élasticité de l’épiderme ainsi que de la membrane SMAS. Cette perte entraîne un affaissement des joues le long de l’os de la mâchoire, créant des bajoues charnues et souvent un double menton. La graisse des joues va alors s’affaisser vers l’avant pour augmenter l’apparence des plis nasogéniens.

Un lifting SMAS permet de contrer les signes de vieillissement en resserrant le muscle, en enlevant la graisse et en taillant l’excès de peau. Un lifting SMAS est efficace pour corriger les éléments suivants

  • L’affaissement du milieu du visage
  • Joues creuses
  • Les plis nasogéniens
  • Bajoues
  • La graisse qui s’affaisse
  • Peau relâchée et graisse sous le menton et la mâchoire

Un lifting peut supprimer ou réduire les signes de vieillissement mais, avec le temps, ils réapparaîtront progressivement.

Candidats pour un lifting SMAS

Vous pouvez être un bon candidat pour un lifting SMAS si vous avez plus de 50 ans et que vous souhaitez corriger un ou plusieurs signes de vieillissement. Vous pouvez avoir un certain relâchement du visage, mais votre peau conserve une certaine élasticité. Vous devez être en bonne santé et non fumeur. Vous devez avoir des attentes réalistes quant à l’intervention.

Les risques des liftings

Les risques de l’intervention comprennent les risques généraux de la chirurgie et de l’anesthésie, tels que les réactions aux médicaments, les problèmes respiratoires, les saignements, les infections et les caillots sanguins. Vous pouvez également présenter des lésions nerveuses des muscles du visage, des douleurs, des engourdissements et des blessures qui ne guérissent pas. Certaines personnes ne sont pas satisfaites du résultat en raison de cicatrices, de contours irréguliers ou de changements de couleur de la peau.

Procédure

Après avoir été préparé pour l’opération, vous êtes anesthésié, généralement par sédation intraveineuse (IV), et vous recevez un anesthésique local. Votre visage sera marqué pour la mise en place des incisions. Une incision est faite au niveau de votre tempe, au-dessus de la ligne des cheveux. Elle s’étendra vers le bas le long des plis naturels de la peau mais se courbera derrière les oreilles. Les tissus du visage et du cou ainsi que les muscles sous la peau seront ensuite soulevés et réarrangés dans une position plus élevée et l’excès de peau sera enlevé. La peau sera redrapée sur le visage et les incisions seront fermées par des sutures. La plupart des cicatrices seront cachées dans les poils et les plis normaux de la peau.

Le lifting SMAS peut durer plusieurs heures, selon l’ampleur de l’intervention. Vous aurez un pansement et des tubes de drainage après l’intervention. Vous devriez vous attendre à avoir des gonflements, des ecchymoses, des engourdissements et un certain inconfort pendant quelques semaines. Vous devriez pouvoir retourner au travail après deux à trois semaines et reprendre l’exercice et les activités quotidiennes une fois la guérison terminée.

Sources des articles (certains en anglais)

  1. Barrett DM, Casanueva FJ, Wang TD. Évolution de la rhytidectomie. World J Otorhinolaryngol Head Neck Surg. 2016;2(1):38-44. doi:10.1016/j.wjorl.2015.12.001
  2. Woerner JE, Ghali GE. Rhytidectomie. Atlas de la chirurgie buccale et maxillo-faciale opératoire. 2015:347-354. doi:10.1002/9781118993729.ch40
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