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Le rôle des inhalateurs d’albutérol dans le traitement de l’asthme

Small boy with inhaler

L’albutérol est un médicament inhalé classé comme bronchodilatateur qui soulage rapidement les symptômes de l’asthme. Il agit en relaxant les muscles lisses des poumons, généralement en quelques minutes. C’est pourquoi il est souvent appelé « inhalateur de secours ».

Il existe actuellement quatre marques approuvées aux États-Unis :

  • Proair
  • Proventil
  • Ventolin
  • VoSpire

Chacun est essentiellement identique aux autres (à l’exception du Ventolin qui possède un compteur de doses). En moyenne, chacun d’eux délivrera 200 inhalations par boîte et 108 microgrammes de sulfate d’albutérol par bouffée.

Comment fonctionne l’albutérol

Les muscles lisses se trouvent dans les organes creux des voies respiratoires, gastro-intestinales, urinaires et reproductives ainsi que dans les vaisseaux sanguins du système circulatoire. Ils diffèrent des muscles squelettiques en ce qu’ils ne sont pas sous contrôle volontaire.

Lors d’une crise d’asthme, certains déclencheurs environnementaux (tels que le pollen ou la poussière) entraînent une réponse anormale du système immunitaire, ce qui conduit à :

  • Le resserrement des muscles lisses des poumons (bronchoconstriction) et la restriction du flux d’air
  • La surproduction de mucus et l’obstruction des passages d’air
  • L’inflammation et le gonflement des voies respiratoires

L’albutérol agit en activant une molécule à la surface des muscles lisses appelée récepteur adrénergique bêta-2. Il bloque efficacement l’activité de deux substances nécessaires à la contraction musculaire (la myosine et le calcium) tout en empêchant certains globules blancs de sécréter des substances chimiques inflammatoires dans le flux sanguin. Cette double action détend les poumons tout en atténuant l’inflammation qui peut entraîner un rétrécissement supplémentaire des voies respiratoires.

Effets secondaires

Comme pour toute drogue, l’albutérol est connu pour provoquer des effets secondaires chez certains utilisateurs. Les plus fréquents sont les maux de tête, les palpitations cardiaques, les douleurs thoraciques, les vertiges, les tremblements, la nervosité, les maux de gorge et l’écoulement nasal. Moins fréquemment, une personne peut présenter un rythme cardiaque rapide ou anormal, des rougeurs de la peau, des troubles du sommeil ou des changements d’humeur.

En cas d’utilisation excessive ou prolongée, l’albutérol peut entraîner un faible taux de potassium (hypokaliémie), ce qui peut être grave chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale.

Comment utiliser un inhalateur d’albutérol

Les inhalateurs d’Albuterol sont relativement faciles à utiliser. Un espaceur (un accessoire qui augmente la distance entre la bouche et l’embout buccal) est recommandé car il permet au médicament d’aller plus profondément dans la gorge plutôt que d’être dispersé dans la bouche.

Si vous utilisez l’inhalateur pour la première fois ou si vous ne l’avez pas utilisé au cours des 14 derniers jours, vous devrez l’amorcer en secouant la boîte et en appuyant quatre fois pour dégager l’ouverture.

Vous devrez ensuite suivre ces cinq étapes :

  1. Expirez complètement par la bouche.
  2. Placez l’extrémité de l’embout dans votre bouche, en fermant bien les lèvres autour de l’ouverture.
  3. Inspirez profondément en appuyant sur la cartouche pour une bouffée.
  4. Retenez votre souffle pendant 10 secondes. Retirez l’inhalateur, et expirez lentement.
  5. Si vous avez besoin de plus d’une bouffée, attendez une minute avant de répéter les étapes.

Il est également important de nettoyer l’inhalateur au moins une fois par semaine car il a tendance à se boucher. Pour ce faire, retirez la cartouche de son support, rincez-la sous l’eau chaude pendant 30 secondes et laissez-la sécher toute la nuit.

Sources des articles

  1. Manuel Merck version professionnelle. Albuterol. Mis à jour en juillet 2019
  2. PROAIR HFA (sulfate d’albutérol). Points forts des informations de prescription. Révisé en février 2019.

Lectures complémentaires

  • Price, D. ; Rigazio, A. ; Buatti Small, M. et al. « Etude de cohorte historique examinant l’efficacité comparative des inhalateurs d’albutérol avec et sans compteur de dose intégré pour les patients souffrant d’asthme ou de maladie pulmonaire obstructive chronique ».J Asthme et allergie . 2016 ; 9:145-54. doi:10.2147/JAA.S111170.
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