Causes et traitement de la bursite périscapulaire

La bursite périscapulaire est une cause possible de douleurs dorsales supérieures. L’omoplate, également appelée omoplate, est un os important qui se déplace en fonction des mouvements du haut du corps et des épaules. Le mouvement de l’omoplate sur le haut du dos est essentiel au fonctionnement normal de l’épaule et de la colonne vertébrale. Lorsque les mouvements de l’omoplate sont anormaux, il peut en résulter une inflammation et une douleur importantes.

Man with shoulder problems

Fonctionnement normal de l’omoplate

L’omoplate est également appelée omoplate. Il s’agit d’un os de forme triangulaire qui repose sur l’extérieur de la cage thoracique, sur le haut du dos. Vous avez un os scapulaire de chaque côté de votre corps. La face externe (latérale) de l’omoplate contient l’emboîture de l’articulation de l’épaule (appelée glénoïde), tandis que le reste de l’os sert de point d’attache à de nombreux muscles de l’épaule et du dos.

Lorsque vous avancez et reculez votre bras, l’omoplate se déplace sur la cage thoracique. Ce mouvement scapulaire (appelé mouvement scapulo-thoracique) est essentiel au fonctionnement normal du membre supérieur et de l’articulation de l’épaule. Lorsque l’omoplate ne glisse pas dans un mouvement coordonné, la fonction de l’articulation du torse et de l’épaule peut être problématique.

La bourse scapulaire

Une bourse est un sac rempli de liquide à l’intérieur du corps qui permet un mouvement fluide entre les structures. D’importantes bourses sont disséminées dans tout le corps, notamment dans l’articulation de l’épaule, sur l’extérieur de la hanche et devant la rotule. Ces bourses permettent des mouvements de glissement entre les os et les tendons. Lorsqu’une bourse est enflammée et irritée, ces mouvements normaux peuvent devenir douloureux.

Dans le haut du dos, il y a plusieurs bourses autour de l’omoplate. Deux de ces bourses se trouvent entre les os et le muscle serratus anterior, un muscle important qui contrôle les mouvements de l’omoplate sur la paroi thoracique. L’une des bourses est située à l’angle supérieur de l’omoplate (non loin de la colonne vertébrale à la base du cou), et l’autre est située à l’angle inférieur de l’omoplate (au milieu du dos). L’une ou l’autre de ces bourses, ou les deux, peuvent être impliquées dans la bursite périscapulaire.

En outre, un certain nombre d’autres bourses mineures ont été décrites autour de l’omoplate et des tendons environnants, mais ces deux éléments semblent être les principaux responsables chez les personnes atteintes de bursite périscapulaire.

Inflammation de la bourse

Lorsque ces bourses s’enflamment et s’irritent, il en résulte un état appelé bursite. La bursite survient lorsqu’il y a un gonflement et un épaississement des bourses. Lorsque la bursite se situe près de l’omoplate, les mouvements des muscles et de l’omoplate peuvent entraîner une gêne. Les symptômes les plus courants chez les personnes diagnostiquées avec une bursite périscapulaire sont les suivants :

  • Douleur
  • Sensations de grincement (crépitation)
  • L’escroquerie avec mouvement
  • Tendresse directement sur la bourse scapulaire
  • Mécanique scapulaire anormale

Lors de l’examen, les personnes atteintes de bursite de l’omoplate peuvent présenter des mouvements anormaux de l’omoplate. Cela peut conduire à la constatation d’un phénomène appelé « aileron » de l’omoplate, où l’omoplate n’est pas tenue fermement à la cage thoracique et dépasse anormalement. Les personnes qui présentent un aileron de l’omoplate ont généralement une mécanique anormale de l’articulation de l’épaule, car le positionnement de l’épaule peut être modifié.

Les causes de la bursite périscapulaire peuvent être variées. La plus courante est simplement un syndrome de surmenage où une activité spécifique provoque une irritation de la bourse scapulaire. Il peut s’agir de sports ou d’activités liées au travail qui résultent d’une utilisation répétitive. Les blessures traumatiques peuvent également provoquer une bursite périscapulaire lorsqu’une blessure spécifique a provoqué une inflammation ou une irritation de la bourse.

Enfin, il existe certaines conditions dans lesquelles une anatomie ou des excroissances anormales peuvent provoquer une irritation de la bourse. L’une des plus courantes est une croissance osseuse bénigne appelée ostéochondrome. Ces excroissances osseuses bénignes peuvent provoquer des projections sur l’omoplate qui entraînent une irritation de la bourse.

Traitement de la bursite

Le traitement de la bursite scapulaire commence toujours par des étapes simples. La plupart des personnes atteintes de cette maladie peuvent trouver un soulagement grâce à quelques traitements simples. Heureusement, les traitements invasifs sont rarement nécessaires pour corriger le problème, et il est très rare qu’une personne qui traite cette affection présente des symptômes de gêne permanents. Les étapes du traitement sont les suivantes :

    • Repos : La première étape, et souvent la plus importante, dans la gestion de la bursite périscapulaire est de reposer la bourse irritée et de permettre à l’inflammation de se calmer. Cela prend généralement quelques semaines et peut être accompli en modifiant toute activité spécifique (comme un sport ou une activité professionnelle) qui semble aggraver l’état.
    • Glace : La réduction de l’inflammation et le contrôle de la douleur sont des étapes utiles dans la gestion de cette affection. La glace est un outil utile pour accomplir ces deux tâches. Savoir comment glacer correctement une blessure peut vous aider à gérer la douleur et le gonflement associés à la bursite.
    • Médicaments anti-inflammatoires : Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens sont également des traitements très utiles pour contrôler l’inflammation due à la bursite. Chez les personnes qui peuvent avoir besoin d’un traitement chirurgical, un traitement réussi avec une injection de cortisone est un signe que la chirurgie a plus de chances d’être efficace. En général, les personnes qui prennent ces médicaments doivent les utiliser régulièrement pendant quelques semaines pour aider à bloquer la réponse inflammatoire. Avant de prendre tout médicament, vous devez confirmer avec votre médecin que vous pouvez utiliser ces médicaments en toute sécurité.
    • Thérapie physique : La physiothérapie est en fait l’un des traitements les plus utiles pour la bursite périscapulaire. Il y a deux raisons pour lesquelles la thérapie est bénéfique. Premièrement, la thérapie peut aider à limiter les symptômes de l’inflammation de la bourse. Deuxièmement, la thérapie physique peut être très efficace pour améliorer la mécanique scapulaire afin que le problème ne devienne pas permanent et récurrent. Un mouvement anormal de l’omoplate sur la cage thoracique peut non seulement entraîner le développement d’une bursite, mais aussi la récurrence du problème si ces mécanismes anormaux ne sont pas traités.
    • Injections de cortisone : Les injections de cortisone peuvent être très utiles pour délivrer une dose anti-inflammatoire puissante directement sur le site de l’inflammation. Les injections de cortisone doivent être limitées en termes de nombre d’injections offertes à un individu, mais à des doses limitées peuvent être très utiles. Chez les personnes qui peuvent avoir besoin d’un traitement chirurgical, la réussite du traitement par injection de cortisone est un signe que la chirurgie a plus de chances d’être efficace. Toutefois, les injections de cortisone ne doivent être effectuées qu’une fois le diagnostic confirmé.

Comme indiqué, la chirurgie est rarement nécessaire mais peut être efficace chez les quelques personnes qui ne trouvent pas de soulagement avec les traitements mentionnés ci-dessus. La chirurgie est le plus souvent utilisée pour les personnes qui présentent une anatomie scapulaire anormale, comme des excroissances osseuses ou des tumeurs, provoquant une irritation directe de la bourse.

Sources des articles (certains en anglais)

  1. Conduah AH, Baker CL, Baker CL. Gestion clinique de la bursite scapulo-thoracique et du claquage de l’omoplate. Santé sportive. 2010;2(2):147-55. doi:10.1177/1941738109338359
  2. De souza AM, Bispo júnior RZ. Ostéochondromes : ignorer ou enquêter ? Rev Bras Ortop. 2014;49(6):555-64. doi:10.1016/j.rboe.2013.10.002

Lectures complémentaires

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